24 Avril 2019
L’intérêt de cette rubrique est de donner la parole aux joueurs/joueuses (que ce soit des professionnels du métier, des esportifs, des gameurs passionnés ou des journalistes) pour parler de notre passion le jeu vidéo! Mais aussi l'impact sur leur vie, des souvenirs, et tout ce qui va avec.
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous proposer l'interview de Kevin BITTERLIN, le rédacteur en chef du magazine JV CULTURE JEU VIDÉO.
- Là, tout de suite, j'ai une légère gueule de bois. Je bois donc un peu d'eau. Mais sinon ça va très bien !
- Je suis Kevin Bitterlin, 34 ans bientôt, rédacteur en chef du mensuel JV Culture Jeu Vidéo. Le magazine va bientôt fêter son sixième anniversaire et la sortie de son numéro 63. Il a eu des hauts et des bas mais il est toujours là, à essayer de parler du jeu vidéo autrement. Je participe aussi tous les mois au podcast ZQSD où j'officie en tant que Deez. En dehors de ça, je vis en périphérie de Paris avec ma femme et mon berger suisse.
L’intérêt de cette rubrique est de donner la parole aux joueurs/joueuses (que ce soit des professionnels du métier, des esportifs, des gameurs passionnés ou des journalistes) pour parler de notre passion le jeu vidéo! Mais aussi l'impact sur leur vie, des souvenirs, et tout ce qui va avec.
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous proposer l'interview de Kevin BITTERLIN, le rédacteur en chef du magazine JV CULTURE JEU VIDÉO.
- Là, tout de suite, j'ai une légère gueule de bois. Je bois donc un peu d'eau. Mais sinon ça va très bien !
- Je suis Kevin Bitterlin, 34 ans bientôt, rédacteur en chef du mensuel JV Culture Jeu Vidéo. Le magazine va bientôt fêter son sixième anniversaire et la sortie de son numéro 63. Il a eu des hauts et des bas mais il est toujours là, à essayer de parler du jeu vidéo autrement. Je participe aussi tous les mois au podcast ZQSD où j'officie en tant que Deez. En dehors de ça, je vis en périphérie de Paris avec ma femme et mon berger suisse.
J'ai choisi le pseudo Deez y a plusieurs années, sans raison particulière à vrai dire. Par contre, je ne l'utilise jamais pour nommer mes personnages dans les jeux. Je préfère écrire des bêtises. Genre, pour Jump Force récemment, j'ai créé une nana hyper badass que j'ai appelé « Galette », ça lui allait bien ! Mais bon, comme le jeu est nul, je l'ai abandonné au bout de deux jours. Désolé Galette !
Disons que c'est variable, ça dépend de mon état d'esprit du moment. Il y a des phases où j'ai moins envie de jouer, où je plus envie de binger des séries et mater plein de films. Et il y a d'autres phases où je joue non-stop. Je peux passer des journées sur Hearthstone ou Football Manager, à me balader dans des mondes ouverts ou à m'acharner sur des boss velus dans des jeux d'action. Par contre, je suis assez monomaniaque, j'ai beaucoup de mal à papillonner d'un jeu à l'autre ou même à en faire plusieurs en parallèle. Quand je commence un jeu, je vais au bout (sauf s'il est affreux). Du coup, j'ai pas de chiffre précis à donner mais disons que ça oscille entre 5 et 50.
Le premier souvenir qui me vient, c'est Zelda sur NES. J'y jouais pendant que mon père dessinait les plans des donjons. J'ai eu la chance d'avoir très jeune une console et une petite télé dans ma chambre et donc de passer des heures à faire Zelda ou Tortues Ninja.
En ce moment, c'est Sekiro. Je termine mon deuxième run dessus et je prends toujours autant de plaisir. Les jeux From Software me fascinent à tous les niveaux : artistiques, ludiques, narratifs. J'adore m'y confronter, que ce soit pour une forme d'accomplissement personnel, mais aussi pour la narration émergente qui en découle, quand, le lendemain, tu racontes à tes collègues tout ce que tu as vécu, les souffrances et les bonheurs. Comme je le disais plus haut, je joue quasi quotidiennement à Hearthstone, depuis plus de cinq ans maintenant. J'adore le jeu et tout l'écosystème autour, au point de passer je pense autant de temps à jouer qu'à regarder des streams de joueurs pro. Et le jeu que j'attends le plus, c'est clairement Death Stranding. Parce que Kojima, déjà. Et aussi parce que chaque trailer vu jusqu'à maintenant m'intrigue et me sidère. J'ai l'impression que ce jeu sera fait pour moi, pour répondre à mes goûts et mes attentes. Tout ce qu'il montre et tout ce qu'il évoque, c'est absolument tout ce que j'aime.
Je considère Zelda : A Link to the Past comme mon pèlerinage religieux. Une fois par an minimum, je me le refais. C'est le grand jeu de mon enfance et je suis toujours ébloui par sa qualité aujourd'hui. Sinon, je pense que Persona 4 : The Golden constitue l'une de mes plus belles expériences vidéoludiques. Ce jeu m'a fait rire aux éclats, pleurer à chaudes larmes. J'y ai vécu des dialogues d'anthologie, des combats incroyables, des scènes bouleversantes. Je chéris chaque minute de ce jeu. Et je me rappelle très bien l'instant où j'ai terminé le jeu : j'ai relevé les yeux de l'écran de la Vita et j'ai juste dit à voix haute : « je crois que c'est mon jeu préféré de tous les temps ».
Principalement sur PS4. Parce que j'aime mon canapé et me vautrer dessus pendant que je joue, ce que je ne peux pas faire avec mon PC. Dans le même ordre d'idée, je joue beaucoup à Hearthstone sur mon téléphone.
Plutôt solo, même si je ne refuse jamais un peu de coop. Mais disons que mes expériences les plus marquantes dans les jeux proviennent de jeux solo. Le multijoueur en ligne ne m'intéresse pour ainsi dire pas.
Console de salon. Pour les raisons évoquées plus haut.
Les jeux qui vont me raconter quelque chose, par une histoire, une ambiance ou une direction artistique. Ce sont donc souvent des jeux d'action/aventure, des RPG... Les jeux qui ne reposent que sur leur gameplay, aussi fabuleux soit-il, ne m'intéresse pas vraiment. Typiquement, je suis complètement hermétique à Mario et à tout ce qui lui est lié.
Sa capacité à transmettre des émotions. Ça peut venir d'un décor, d'un personnage, d'un dialogue, d'une mise en scène particulière... Peu importe. Mais si un jeu arrive à te toucher, à te faire rire, à t'émouvoir où te surprendre, c'est un premier bon point.
Le premier qui me vient à l'esprit, c'est la fois où j'ai enfin réussi à battre l'Orphelin de Kos, le boss de fin du DLC de Bloodborne. Je pense l'avoir essayé bien 100 fois avant de le tuer. C'était homérique comme combat.
Le pire, même si j'en garde aussi un souvenir plutôt amusé, je me rappelle de la fois où, en voulant faire une copie de ma sauvegarde de 100 heures sur FFIX, je l'ai supprimée par erreur. Je me souviens de l'icône qui, au lieu de se dupliquer, disparaît lentement dans le néant. Je suis resté bouche bée pendant dix secondes !
J'en écoute tout le temps ! Ça m'aide à me concentrer pendant que j'écris des articles. Ces dernières semaines, j'ai beaucoup écouté les OST de Red Dead Redemption 2, de Kingdom Hearts III et de Nier Automata.
Le problème avec ce métier, c'est qu'on a souvent la chance de rencontrer des gens qu'on admire mais pas forcément l'opportunité de parler de manière libre et décontractée, la com' étant très verrouillée et les discours trop souvent pré-mâchés. Mais si j'avais l'opportunité d'organiser un dîner où les convives seraient décontractés et libres de leur parole, j'inviterais des gens comme Hideo Kojima, Neil Druckmann, Fumito Ueda, Eric Chahi...
J'espère qu'un jour, la course à la technologie arrivera à son terme. Et qu'on ne parlera plus de framerate, de résolution, de bugs, de distance d'affichage ou que sais-je. Tout ce qui comptera, c'est le fond, et plus la forme.
Qu'il faut lire JV. A priori, il est pas mal du tout ce petit magazine."
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